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Lescar, capitale historique du Béarn

Compostelle, Culturel, Historique, Religieux, Pédestre à Lescar
2.0 km
Boucle
à pied
1h
Très facile
  • A l’ouest de Pau, la cité historique de Lescar se fait discrète. Et pourtant... Elle veille, paisible, sur nos peuples depuis 2000 ans…
    C’est ici que tout a commencé : elle fut la première capitale du Béarn par sa ville gallo-romaine, puis évêché jusqu'à la Révolution, enrichi par une Cathédrale romane qui abrite les sépultures des derniers rois de Navarre. Des mystères, des légendes, que nous vous invitons à découvrir au cours de votre balade dans un autre temps… Une documentation...
    A l’ouest de Pau, la cité historique de Lescar se fait discrète. Et pourtant... Elle veille, paisible, sur nos peuples depuis 2000 ans…
    C’est ici que tout a commencé : elle fut la première capitale du Béarn par sa ville gallo-romaine, puis évêché jusqu'à la Révolution, enrichi par une Cathédrale romane qui abrite les sépultures des derniers rois de Navarre. Des mystères, des légendes, que nous vous invitons à découvrir au cours de votre balade dans un autre temps… Une documentation touristique retraçant chaque point d’intérêt est disponible à l'Office de Tourisme de Pau et de Lescar.
Points d'intérêt
1 1- La Cathédrale de Lescar
Construite entre le XIème siècle et le XIIème siècle sur les restes d’un site Gallo-Romain, la cathédrale est classée Monument Historique depuis 1840. De style Roman, elle renferme des joyaux tels que la mystérieuse mosaïque du « petit chasseur Maure » du XIIème siècle, la sépulture des derniers rois de Navarre (grands parents d’Henry IV), un orgue romantique des XVIIIème et XIXème siècles, un trésor épiscopal (XIIème, XIIIème siècle, accessible en visite guidée), une peinture du XVIIème siècle… Les chapiteaux historiés et les modillons du chevet sont de facture remarquable.
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2 2- Vers les remparts
Au pied de la butte, au Ier siècle, les romains fondent une cité Civitas Venearnensium. Premier pôle d’urbanisation de la région, elle s’impose comme capitale et donnera ensuite son nom à tout un territoire : le Béarn. A l’époque médiévale, la ville se développe sur le haut de la butte et devient Lascurrensis. Les remparts, en partie vestiges du Vème et XIIème siècle, sont aujourd’hui aménagés en jardin méditerranéen. Ils offrent un superbe panorama sur les Pyrénées.
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3 3- Sur les remparts
Le bâtiment central du lycée Jacques Monod : il date du XVIIIème siècle et appartenait à l’ancien collège des religieux "Barnabites". Il possédait une bibliothèque de plus de 5000 ouvrages, une trentaine de professeurs pour une centaine d'élèves. Les parties religieuses ont été détruites à la révolution, le bâtiment central a eu plusieurs usages avant de devenir aujourd'hui un lycée laïque.
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4 4- Longer les remparts
En passant à côté du lycée, sur la gauche, le portail d’honneur du collège des Barnabites, de style toscan . En effet les Barnabites étaient des religieux Italiens, ils ont donc apporté un décor au style de leur pays. A côté, les vestiges du portail de l’ancienne chapelle orné de volutes baroques. Elle fut détruite à la révolution tout comme le cloître qui se trouvait à gauche du portail d'honneur. A l'intérieur se trouve la cour d'honneur qui est resté quasiment identique à l'originale.
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5 5- L'impériale
De l’autre côté de la rue, une des plus anciennes maisons de Lescar n°9 datant du 16ème siècle, avec un toit de style russe dit à «Impériale », c'est à dire en forme conique. Derrière dans la cour, se trouve une véritable "maison forte" du moyen-âge (les maisons fortes ont des fenêtres très hautes afin d'être inaccessibles). celle ci ne possède pas non plus de porte. on mettait une échelle contre le mur afin de monter et passer par une porte/fenêtre en hauteur, ensuite, on retirait l'échelle et la maison était imprenable
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6 6- La rue Bié Grande
Cette rue tient son nom du fait qu’elle était déjà une voie importante à l’époque gallo-romaine (voie sud – nord : Saragosse
- Bordeaux). Plus tard elle sera le passage des troupeaux en transhumance vers la plaine du Pont Long (aujourd’hui zone de l’aéroport). Au n° 11 sur la gauche : La maison du sculpteur « Poublan » (fin XIXème siècle), statuaire officiel de la ville de Pau. Il réalise également le monument aux morts sur la place Royale de Lescar.
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7 7- La fontaine du bibé
Dans le chemin des embarrats (embarrats désigne un fossé au pied d’une fortification) , sur la droite on peut voir les restes du rempart de galets qui court sous les arbres. Au bout tourner à gauche (ne pas traverser), jusqu’au pont et emprunter le petit escalier à gauche qui descend sur le bord du ruisseau
« Lescourre ». Cachée dans son écrin de verdure, la fontaine du « Bibé ». Selon la légende, la ville possédait 7 fontaines ; celle-ci est la dernière. Quelques photographies du début du XXème siècle témoignent de la rencontre quotidienne des femmes et enfants remplissant leurs cruches.
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8 8- Le long du ruisseau Lescourre
La promenade le long du ruisseau Lescourre : sur le renfoncement à droite, au XIVème siècle, se tenait un moulin à eau dont on aperçoit encore la tour, ainsi qu’un vivier réservé à l’évêque. En effet, la religion catholique impose de nombreux jours aux repas sans viande, remplacés par du poisson, donc les religieux du Palais Episcopal devaient avoir un vivier à disposition. un peu plus loin sur la gauche, les restes de ruines de l'ancienne usine à béret, fermé en 1960.
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9 9- Les murs de galets
Les murs de galets appartenaient à l’une des première susines de bérets du Béarn, fermée dans les années 1960. La cascade d’eau rappelle l’emplacement d’une autre des fameuses fontaines de Lescar. Tout le long du ruisseau, au-dessus, cours l’ancien chemin de ronde du rempart Nord, on y aperçoit quelques portes de jardin des maisons médiévales.
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10 10- Le mascaron Bacchus
Après le porche, sur le côté droit au n° 2, un mascaron représentant Bacchus, Dieu du vin et de la fête, héritage probable du XVIIIème siècle et certainement, une évocation du passé gallo-romain de la cité. Durant l’Antiquité, le mascaron placé sur la clé d’arc de porte ou de fenêtre, écartait “le mauvais oeil".
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Étapes
Etape 1 : Depuis l'Office de Tourisme, longer la cathédrale par la droite et rejoindre le monuments au morts.
Prendre l'escalier de la Tour pour rejoindre le pied des remparts. Puis tourner à droite et longer la bâtisse du lycée par la ruelle ombragée. Au bout de celle-ci tourner à gauche et descendre.
Au niveau du carrefour prendre à droite puis de suite après, emprunter le passage du Pont du Chin à droite.
Au bout du passage, prendre à droite sous un ancien lavoir puis un trottoir aménagé le long du cours d’eau.



Etape 2 : Après 120 m emprunter à droite le chemin des Embarrats qui remonte la rivière Lescourre.
Au bout du chemin, tourner à gauche puis après le pont tourner à droite. Continuer tout droit en longeant la rivière.
Au bout du chemin, poursuivre sur la passerelle métallique à droite et continuer tout droit.
Passer sous le porche et tourner à droite, puis emprunter la seconde rue à gauche, rue Callebraque.
Au bout de la rue, prendre à droite, rue Henri Rozier. Longer le cimetière, juste après l'entrée principale, prendre à droite le passage Guido.
Longer la Cathédrale. Prendre ensuite à gauche.
À hauteur du musée, prendre à droite pour rejoindre la Place de l'évêché.
Revenir sur vos pas, et rejoindre l'Office de Tourisme.
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